• Qui sont les producteurs locaux et régionaux de Natura Ventoux ? Voici quatre d'entre eux que nous avons contactés en 2021 pour vous les présenter dans la gazette trimestrielle de Natura Ventoux.

     

    Gazette n°1 - Janvier

     

    La Ferme des Poites, c’est Mathilde et Sylvain ,maraîchers et paysans glaciers, solidement installés depuis 2016 à Salérans.

    Tout au bout des Hautes-Alpes, plongés dans la nature de la petite vallée de la Méouge et loin de toute source de pollution, nous cultivons sur 1.5 ha une bonne centaine de variétés de légumes, de fruits et de petits fruits, sur des terres labellisées en Bio depuis 20 ans!

    De leurs champs à la boutique

    Ce métier, nous le pratiquons depuis plus de 10 ans et nous ne sommes pas prêts de le quitter! Partis de pas grand chose, nous construisons petit à petit notre outil de travail où nous développons nos talents comme notamment, en 2017, le début de la fabrication de nos sorbets avec les fruits cultivés à la ferme.

    Nous exerçons notre métier pour produire une alimentation de qualité et nous pensons qu’il est important qu’elle soit vendue et consommée localement. Nous sommes donc présents sur les marchés de Laragne et de Lachau ainsi qu'à Montfroc chaque année. C'est avec plaisir que nous collaborons avec la joyeuse équipe de Natura Ventoux en 2020, avec qui nous espérons poursuivre notre chemin!

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    Gazette n° 2 - Avril

     

    Si l’agriculture bio a atteint crédibilité et reconnaissance, c’est grâce à des pionniers comme la famille Augier : en bio depuis 1970 !

    Patrick, le fils, a pris la suite de son père en 1996 et depuis 2006 c’est avec sa femme Marina et leur fils Romain que tous trois travaillent au sein de l’EARL Patrick Augier.

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    Le domaine : 35 ha de terres en cultures diversifiées à Saint Saturnin lès Apt, avec :

    - un verger essentiellement en cerisiers mais aussi pommiers, quelques poiriers et pruniers,

    - une plantation de raisins de table avec 7 variétés qui s’échelonnent de début août à fin septembre,

    - des céréales et des courges de plein champ en rotation,

    - quelques oliviers pour l’huile.

    - et du jus de pomme, issu des fruits d’été, et du jus de raisin rouge.

     

    La main d’oeuvre :

    - les trois associés familiaux qui se répartissent les tâches administratives et techniques,

    - du personnel saisonnier pour les récoltes et les gros travaux .

    C’est une belle équipe de tous âges, dont beaucoup d’habitués et de gens du coin ; ils sont une vingtaine répartis sur la saison.

     

     Les convictions :

    - travailler les produits que l’on aime ; Marina nous dit « L’agriculteur est le premier consommateur de ses produits. »

    - s’adapter à son environnement et à sa terre : les raisins sur les grès, les pommiers dans la parcelle plus fraîche,

    - limiter son impact : arrosage au goutte à goutte, choix du plein champ pour les légumes.

     

    Les projets : une nouvelle plantation et variété nouvelle de raisin de table, et installer des filets de protection sur les cerisiers et raisins.

    « Nous travaillons avec Natura Ventoux depuis une dizaine d’années. Il nous semble important de servir le plus directement possible nos produits aux consommateurs. Et l’environnement. En retraite depuis l’équipe de Natura Ventoux est très sympathique. » (Marina)

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    Gazette n° 3 - Juillet

     

    La ferme de Margolive

    Isabelle et Christian Doursin font revivre la ferme du quartier des Olives depuis plus de 20 ans.

    Petite ferme traditionnelle au dessus de Reilhanette, elle abritait au début du XXe siècle quelques brebis, un ou deux cochons, sans doute une ou deux mules ou ânes comme en témoignent les anneaux d’attache dans la cave (ancienne écurie). Abandonnés avec la déprise agricole, les vignes et oliviers alentour ont dépéri, restent une lande et des bois.

     En 1985 Christian s’y installe pour élever des faisans et des perdrix, puis, en 1999 avec Isabelle, il monte un petit troupeau de moutons et cultive du lavandin. En 2000 ils achètent leur première vache : Margo est née à Reilhanette ! Ils se font certifier bio en 2007.

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    Actuellement ils élèvent 20 poules pondeuses et une douzaine de vaches dont quatre laitières. La production est variable selon les années, l’humeur des vaches et la quantité de pâtures et de foin disponible... Isabelle y adapte la transformation en fromages et yaourts.

    La surface cultivée est à ce jour de 45 ha, la vente des produits s’est toujours faite en direct, essentiellement via des points de vente collectifs ou des épicerie associatives. Le lien avec Natura Ventoux répond aux motivations premières : proximité, bio, engagement collectif. On y trouve les fameux yaourts aux fleurs (en pots de verre recyclables) qui valorisent les productions PPAM 1 emblématiques des Baronnies.

    A l’approche de la retraite, ils rêvent de faire de la ferme un lieu d’accueil pour la transmission des savoir-faire et la réalisation d’activités culturelles : « Le milieu rural est un vivier en perpétuelle évolution mais aussi protecteur d’un mode de vie résilient qu’il est important de faire connaître !

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    1. Plantes à parfum, aromatiques et médicinales.

    En 2022, Isabelle a décidé de ne plus produire de yaourt. Ndlr.

     

    Gazette n° 4 - Octobre

     

    C’est une coopération toute jeune, d’à peine plus d’un an: Franck Clary fournit Natura Ventoux en olives et huile ainsi qu’en saison en abricots.

    De leurs champs à la boutique

     

    Depuis la reprise des terres familiales de la Penne-sur-Ouvèze en 2001, les activités arboricoles ont évolué sur les trente hectares. Si les amandiers sont toujours en conventionnel, le bio a commencé à se développer en 2012 avec les oliviers, et, depuis 2016, abricotiers, cerisiers,pruniers, raisins de cuve et grenadiers ont fait trois ans de conversion bio.

    Pour beaucoup de producteurs, le temps – et donc le coût – consacré aux démarches de toutes sortes est difficile à évaluer, mais il grève l’activité de production.

    Et il y a les aléas climatiques comme, par exemple, quatre années successives de gel. peut parfois s’en ressentir.

    C’est tout un processus d’adaptation des pratiques, auquel s’ajoute le poids du parcours administratif, le temps passé à collecter, remplir les papiers nécessaires, obtenir certifications et autres.

    Mais Franck est toujours partant pour travailler en vente directe aux magasins en leur fournissant fruits et produits transformés, dont les nectars.

     

    De leurs champs à la boutique


  • Parce que l'association veut privilégier les producteurs de proximité, pour des raisons humaines, sociales, environnementales, tout est mis en oeuvre pour établir des liens en ce sens.

    Les producteurs directs de Natura Ventoux sont au nombre de 33 à ce jour, répartis sur la Drôme et 3 départements limitrophes. Un pari de l'associations :  soutenir les acteurs des productions locales et régionales , limiter les transports et proposer aux clients des produits dont la certification en bio se veut un gage de qualité pour la santé.

    L'acheminement des produits tient aux capacités de stockage et à leur durabilité, aux possibilités des "transporteurs" : en gros, deux tiers des producteurs se chargent de la livraison tandis que pour le tiers restant, des bénévoles et salariées se chargent de récupérer le reste en fonction de leurs disponbilités et trajets.

    Cela implique toute une gymnastique pour gérer au mieux les commandes, entre autres aussi en fonction des retours et demandes des clients ainsi que des coûts.

    Voici d'où viennent nos produits

    Dans les premières années :

    Des produits bio et régionaux

     Actuellement (au 1er janvier 2022)

    Des produits bio et régionaux

    Des produits bio et régionaux


  • C'est la saison des soupes pour quelques semaines encore.  Voici donc la recette de Gisèle, publiée dans le tout premier numéro de la gazette de Natura Ventoux, dans la rubrique "De la boutique à votre table".  Bon appétit !

    Les ingrédients 

    1 petit potimarron, 3 oignons, 3 gousses d'ail, 1 pomme de terre, 1 carotte, du bouillon de

    légumes, 2 c.à.s. de persil haché, 1 c.à.s. de thym frais, huile d'olive.

     

    La préparation

    - Epluchez et émincez les oignons et l'ail.

    - Faites-les blondir 3 mn dans un peu d'huile d'olive.

    - Epluchez et découpez en dés le potimarron, la carotte et la pomme de terre. Ajoutez aux oignons,

    remuez.

    - Couvrez de bouillon de légume (eau + concentré), portez à ébullition.

    - Baissez le feu et laissez mijoter à couvert une quinzaine de minutes. Mixez la soupe.

    - Servez bien chaud et garnissez de persil haché et de thym.

     

    Un peu de chaleur avec le potimarron


     

     


  • A l'initiative : une élue et un maraîchier bio, principal vendeur,  rejoint par un producteur de pommes et un boulanger membre d’une coopérative, en bio et vivant dans des communes voisines. Cette initiative locale de "Sécurité sociale alimentaire" (SSA)s'inspire de la démarche nationale de SSA. Alors que la crise sanitaire a creusé encore plus les inégalités sociales, s'agit-il là d'un pallialtif, d'un accompagnement partiel dans un cadre fondamentalement inégalitaire ou d'une véritable solution ?  Ce type de marché implique en tous cas la responsabilité de chacun.

    Un accès à volonté à des produits bio et locaux conventionnés : c’est l’ambition du projet de « Sécurité sociale de l’alimentation ». Le « marché du lavoir », à Dieulefit (Drôme), s’en est inspiré.

    « De chacun selon ses moyens, à chacun selon sa faim. » C’est là tout l’esprit du marché qui réunit, chaque mercredi soir, une poignée de producteurs locaux autour de l’ancien lavoir de Dieulefit, dans la Drôme provençale. Depuis quatre mois, cette bourgade de 3 000 habitants est le théâtre d’une expérimentation visant à rendre concret le principe du « droit à une alimentation durable ».

    « Le principe est simple. Nous proposons trois prix. Un "prix du maraîcher", qui permet au producteur de couvrir ses coûts et de se payer à un niveau décent, un "prix solidaire" à 125 % de ce prix et un “prix accessible’’ à 65 % », explique Camille Perrin. Cette élue municipale depuis 2020 (sur une liste citoyenne) en charge des questions alimentaires est cofondatrice du « marché du lavoir ».

    Niché un peu à l’écart du centre, dans un quartier socialement mixte, le marché draine autant des habitants de l’écoquartier que des résidents de logements sociaux. En fonction de leurs revenus du moment, les clients choisissent l’un des trois prix et payent l’ensemble de leurs courses en suivant la grille tarifaire qui y correspond.

    Plus dans l'article de Reporterre. Et aussi sur l'historique du collectif national pour une sécurité sociale alimentaire.

    Mathieu Yon, le maraîcher bio de cet article, tient une chronique sur les joies et déboires d'un paysan bio ici.


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    Se coucher dans l’herbe, observer une libellule, puis un oiseau, ouvrir grand les yeux pour s'émerveiller de la magie qui nous entoure et surtout...rêver !

    C'est l'invitation que transmettent ces six courts-métrages animés de 5 réalisatrices et réalisateurs de France, Russie, Hongrie, Etats-Unies, Suisse. 

     

    Un plaisir pour les petit.es et celles et ceux qui les accompagneront.

     

    Au cinéma Le reg'Art, à Buis-les-Baronnies, le 12 février à 18h15, le 13 à 10h30 et le 15 à 15h30.
     

    Ouvrir grand les yeux