• Quelques sources d'information pour nourrir l'action :
     
    - L'Agence Bio, "Agence française pour le Développement et la Promotion de l'Agriculture Biologique" créée en 2001, se définit comme un "un groupement d’intérêt public en charge du développement, de la promotion et de la structuration de l’agriculture biologique française".
    Elle propose des informations, un accompagnement, des outils.

    - La FNAB, Fédération nationale d'agriculture biologique, est un "label paysan, voulu et maîtrisé par un réseau d'agriculteurs et agricultrices bio.
    Acteur de la transition écologique et du progrès de l’agriculture depuis 40 ans, la FNAB s’engage aujourd’hui dans une démarche de progrès pour accompagner les agriculteur·rices et toute la filière dans un changement de fond des pratiques, pour mieux répondre aux enjeux sociétaux et environnementaux." 
    La FNAB veut impliquer des "consommateurs-citoyens".

     
    - Produire Bio, site animé par la FNAB, présente des producteurs, la règlementation, des aides. En partenariat avec des organismes officiels, dont deux ministères.

    Bio Consom'acteurs travaille en partenariat entre autres avec la FNAB,  le réseau environnement santé, générations futures, Synabio, Que Choisir et Agir pour l'environnement.
    Le site présente des producteurs, des outils (livrets, affiches, jeux).
    On peut s'abonner gratuitement à sa newsletter.

     

    - Terre de liens, association nationale avec des relais en région, agit pour la préservation des terres agricoles en se portant acquéreur de terres et fermes et les louant à de futurs agriculteurs et agricultrices qu'elle accompagne. L'association Natura Ventoux est adhérente de Terre de Liens

    - La SSA est un collectif "Pour une Sécurité sociale de l’alimentation" qui s'engage depuis 2017 dans la réflexion et les propositions pour une "sécurité sociale alimentaire" s'inscrit dans la défense de l'accès de tous à une alimentation saine.
    A été édité un petit livre Encore des patates, une BD en vente à Natura Ventoux.

    Nous avons dans nos pages et dans la gazette emprunté des informations à Via Campesina et la Confédération paysanne, entre autres sur les Droits paysans.

     

    Cette liste est, bien sûr, loin d'être exhaustive.

     


  • Dans l'édito du numéro d'avril de la gazette de Natura Ventoux est abordé la question de la part du revenu des agriculteurs dans le coût de l'alimentation :

    Dans les années 60, les lois de modernisations agricole changent les structures de l'agriculture: d'une agriculture paysanne et diversifiée on passe à une organisation en filières. C'est aussi la grande époque des coopératives qui prennent en charge les missions de récolte et de vente. Tout s'organise autour des industries agro-alimentaires, de leurs besoins et de leurs exigences. Ainsi c'est une faible part de l'euro alimentaire qui représente le revenu du producteur : "pour 100€ dépensés pour l'alimentation, 6€ restent à l'agriculteur!" 1 

    Ce tableau, extrait du livret Encore des patates ! Pour une sécurité sociale de l'alimentation, en est l'illustration :

    Coût de l'alimentation - La part du producteur

    De haut en bas : Transports - Agriculture - Taxes - Importations -
    Industries agro-alimentaires, services, commerces.
     

    On comprend dès lors les appels récurrents à agir pour le droit des paysans à un revenu. Cette année, une journée nationale d'action aura lieu à l'automne.

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    1. Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, 2020.


  • Le droit à l'alimentation, inscrit dans la Déclaration universelle des droits de l'homme et dans la Charte des droits paysans reconnue par l'ONU, reste pour un très grand nombre de personnes une non-réalité. Et encore moins le droit à une alimentation saine, équilibrée.

    Un collectif national regroupant ou travaillant avec plusieurs associations, mutuelles, syndicats, réseaux, s'est constitué autour de la notion de "sécurité sociale alimentaire" pour garantir à chacun.e ce droit. De leur réflexion collective vient de sortir un petit livret1 intitulé Encore des Patates ? Pour une Sécurité sociale de l'alimentation.

    Une "sécurité sociale alimentaire" 

    En 71 pages, sont abordées sous forme de BD alternant par chapitre avec des pages de textes et graphiques "Pour aller plus loin" la question de l'aide alimentaire, de l'agriculture, de la Sécurité sociale, du droit à l'alimentation et de la Sécurité sociale de l'alimentation.

    Une "sécurité sociale alimentaire"Une "sécurité sociale alimentaire"Une "sécurité sociale alimentaire"

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    S'adossant au travail de l'association nationale, des expériences concrètes existent, comme le marché solidaire de Dieulefit (voir ici)

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    1.  Ce livret est disponible au magasin de Natura Ventoux (2€).


  • Extrait d'un article paru sur le site de la Fédération nationale d'agriculture biologique (FNAB). Voir aussi l'édito de la gazette de Natura Ventoux d'avril 2022.

    La filière légume bio se caractérise par :

    • des systèmes de production très divers: des légumiers (produisant du légume à grande échelle, de façon fortement mécanisée) aux maraîchers en passant par des céréaliers souhaitant diversifier leur rotation
    • des dynamiques de développement différentes selon les territoires
    • des modes de commercialisation très variés au niveau des fermes: vente directe, vente en magasin spécialisé et circuits longs
    • des niveaux d'organisation très hétérogènes selon les territoires, avec dans les principaux bassins de production la présence d'organisations économiques de producteurs de fruits et légumes bio oeuvrant à la structuration collective de l'amont.

     

    Le bio, des modes de production très divers

    cliquer sur le tableau pour l'agrandir


  • Pour qui n'aurait pas pu participer à l'initiative des Coquelicots du Ventoux, un entretien avec Marc Dufumier, agronome, spécialiste des systèmes agraires, est disponible ici :

    "La transition écologique : L'agriculteur doit être rémunéré pour ses services environnementaux".

    L'initiative des 4 et 5 mars :

     





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